Le recrutement est un enjeu stratégique pour toute entreprise qui souhaite attirer et fidéliser les meilleurs talents. Mais il n'est pas toujours facile de trouver le candidat idéal, celui qui correspond à la fois aux compétences techniques requises, à la culture d'entreprise et aux valeurs.
Et si vous commettiez des erreurs qui compromettaient vos chances de réussite ? Voici 5 erreurs de recrutement à éviter absolument.
L'une des principales causes de frustration des candidats est la durée excessive du processus de recrutement. Selon une étude de Glassdoor, le délai moyen entre le dépôt d'une candidature et l'obtention d'une réponse est de 38,9 jours en France. Or, plus le temps passe, plus le risque de perdre le candidat augmente, surtout s'il a d'autres opportunités plus alléchantes en parallèle.
N'oubliez pas qu’un processus de recrutement trop long et complexe nuit aussi à votre marque employeur. Cela donne l'impression que vous êtes indifférent au sort des candidats, voire
irrespectueux. Pour éviter cette erreur, il est conseillé de :
La communication est essentielle pour créer une relation de confiance avec le candidat et lui donner envie de rejoindre votre entreprise. Or, beaucoup de postulants se plaignent du manque de feedback, de transparence ou de personnalisation de la part des recruteurs.
1 candidat sur 4 ayant déjà eu une mauvaise expérience de recrutement, notamment pour cette raison, l’a partagée sur les réseaux sociaux. Derrière, ce sont des candidats qui pourraient correspondre en tout point au poste à pourvoir qui préfèrent regarder ailleurs si l’herbe est plus verte.
Si bien qu’une communication insuffisante avec les candidats peut avoir des conséquences très négatives, à la fois sur votre réputation, votre attractivité et la fidélisation de vos talents. Afin de ne pas tomber dans ce piège, il est recommandé de :
Les compétences techniques, ou hardskills, sont certes indispensables pour évaluer la capacité d'un candidat à exercer les missions qui lui seront confiées. Mais elles ne suffisent pas à garantir son adaptation à l'environnement de travail, à sa collaboration avec ses collègues ou, plus largement à sa contribution à la performance de l'entreprise.
C’est justement ce que propose l’analyse des compétences comportementales, ou softskills,
du candidat. Vous les connaissez sans doute, mais rappelons les plus importantes et généralistes : la créativité, la communication, l'esprit d'équipe, la capacité d'apprentissage, etc.
Pourtant, comme l’explique le Baromètre 2024 des soft skills de Lefebvre-Dalloz, les entreprises qui n’avaient pas encore entamé une démarche en ce sens ont récemment reculé sur cet aspect du recrutement, -3% par rapport à l’année précédente. Première raison à cela : la crise économique qui les oblige à prioriser l’efficacité. Pourtant, s’il faut agir à court terme, la vision de long terme ne peut se passer de ces compétences comportementales.
Le fait d’ignorer l'importance des softskills peut vous faire passer à côté de candidats à fort potentiel, qui pourraient apporter de la valeur ajoutée rapide à votre entreprise et s'épanouir dans leur poste. Voici quelques conseils :
Votre marque employeur représente l’image que projette votre entreprise auprès des candidats. C’est le reflet de ce que vous valorisez, de votre vision et mission, ainsi que de l’atmosphère de travail et des politiques de rémunération et d’évolution que vous proposez.
Une marque employeur solide et séduisante est essentielle pour se démarquer de la concurrence et attirer des profils intéressants. Or si vous ignorez cet aspect, vous risquez de manquer des candidats compétents, enthousiastes et prêts à s’engager durablement avec vous.
En parallèle, la culture de votre entreprise englobe l’ambiance et les « rituels » qui définissent votre société. Quand elle est bien définie, elle a un impact direct sur la manière d’agir, les attentes et la performance de vos employés. Inversement, si vous la négligez, vous pouvez entraîner l’embauche de personnes en décalage avec votre fonctionnement, mal à l’aise ou en désaccord avec vos principes. Ce qui n’augure rien de bon pour la suite.
Le processus de recrutement ne doit pas être l'affaire exclusive du service des ressources humaines ou du manager. Il doit impliquer les collaborateurs qui vont travailler avec le futur recruté, car ils connaissent les besoins du poste et la réalité du terrain.
Cela ne veut pas dire qu’il faut les faire intervenir pendant les entretiens, comme on le disait dans le point n°1, mieux vaut éviter de rallonger encore le processus. En revanche, il faut les faire intervenir en amont : pendant la phase de recherche des meilleurs profils.
Cela, grâce à la cooptation, appelée aussi recrutement participatif. Parmi leurs connaissances, que ce soit au niveau professionnel ou personnel, ils côtoient sans doute des individus dont le parcours et les compétences pourraient parfaitement vous convenir. Ne vous privez pas de cette ressource !
Le fait d’exclure les collaborateurs du processus de recrutement, c'est prendre le risque de faire un mauvais choix, ou de démotiver les collaborateurs. Inversement, la cooptation
permet de les rendre acteurs et de les valoriser.
Marketing & Communications Manager @Basile