💰 En France, un recrutement coûte entre 5 et 8K.
Cela vous semble cher payé ?
👉 Additionnez donc les coûts externes (site web, cabinet de recrutement, salons, Linkedin…) et les coûts internes (salaire du nouveau talent, tarif horaire des entretiens, temps opérationnel…) puis divisez le total par le nombre de recrutements.
Imaginez donc combien un recrutement raté ou un mauvais recrutement, fait perdre à l’entreprise !
Embaucher le talent qui ne convient pas ou mal, devoir mettre fin à votre collaboration, enchaîner les recherches… Autant d’étapes qui font perdre beaucoup de temps et d’argent à l’entreprise.
Alors pour recruter efficacement sans grever son budget, plusieurs outils et méthodes s'imposent d'elles-mêmes. Aujourd'hui, Basile vous livre ses 10 conseils pour réduire vos coûts de recrutement. 💡
⏲️ La moitié des recrutements échouent après 18 mois (ce qui représente donc un recrutement sur deux). (source : Welcometothejungle).
💸 Un recrutement raté coûte a minima 30K€, et jusqu’à 150K€ selon les postes et entreprises* Pour calculer le coût de son recrutement, la formule est disponible en ligne.
📃 On rompt 13% des contrats avant la fin de la période d’essai.*
📅 36 % des CDI sont rompus durant la 1ère année.*
(*source : Manpower, HR Voice et openSourcing via Collock)
🙋♀️ Le recrutement, c’est la capacité de trouver un talent, mais aussi une personne (une identité, une personnalité, des traits subjectifs particuliers) pour occuper un poste au sein d’une entreprise déjà composée d’autres personnes. La tâche n’est pas aisée, puisqu’un recrutement réussi implique :
🧠 de dénicher les aptitudes recherchées au niveau recherché (couplées aux soft skills et à la capacité d’évolution dont l’entreprise a besoin),
👯♂️ de trouver la personne qui s’intégrera facilement et avec plaisir à l’entreprise et auprès des collaborateurs déjà en poste,
🤝 de faire une offre qui convienne à cette personne.
Si parvenir à remplir l’un de ces 3 critères semble déjà fastidieux et complexe, remplir les 3 du premier coup relève carrément du miracle. D’où la rupture de 36% des CDI durant la 1ère année (et de 13% des contrats avant la fin de la période d’essai).
Tout d’abord, il convient de faire le point sur les Do & Don’t pour éviter un mauvais recrutement, soit un recrutement qui ne prend pas dès le début ou bien dans les premiers 18 mois.
Avant d'ouvrir vos offres à l'externe, êtes-vous certains de ne pas avoir les compétences recherchées en interne ? Qu'elle soit horinzontale ou verticale, la mobilité interne a un double intérêt, elle est indolore niveau finances et elle permet de fidéliser en offrant une évolution à l'un de vos collaborateur afin qu'il s'épanouisse au sein de votre entreprise au lieu d'aller voir ailleurs.
Il est tout d’abord impératif de vous mettre d’accord en interne sur les capacités et les aptitudes recherchées pour le poste, jusque dans les moindres détails.
Que devra faire le collaborateur ? Quel devra être son niveau d’expertise pour chaque tâche ?
Voici un exemple criant : une entreprise embauche un Community Manager, puis au bout de quelques mois, lui demande de mener une campagne de faux avis pour mettre en avant une entreprise partenaire, mais cette dernière ne correspond pas à ses principes éthiques. Les collaborateurs sont en désaccord et le nouveau talent décide de tourner les talons. Même si certaines missions semblent dérisoires pour les uns, elles sembleront plus importantes pour les autres.
De même, affichez clairement les conditions requises pour le poste : faut-il impérativement un permis B + un véhicule ? Si oui, alors mentionnez-le et respectez cette prérogative au moment du recrutement. Il serait dommage de dénicher la perle rare…qui arrive chaque jour en retard à cause d’une station mal desservie par les transports en commun.
Recherchez-vous un collaborateur expérimenté ? Ou un collaborateur novice qui saura faire preuve d’initiative et apporter des idées nouvelles ? Recherchez-vous quelqu’un qui sache faire preuve d’autorité pour gérer des équipes ? Ou plutôt quelqu’un de discret apte à travailler en solo ?
Tous les profils existent et tous peuvent intéresser une entreprise dans le cadre d’un recrutement. Mais il importe que l’équipe de codirection s’accorde sur un profil afin que tous apprécient le nouveau talent à sa juste valeur une fois le recrutement effectué. On ne compte plus les équipes de codirection qui ne s’entendent pas sur le savoir-être et les soft skills d’un collaborateur, mettant à mal le management et l’entente au sein de l’entreprise. Avant de recruter quelqu’un, mettez-vous d’accord et tout coulera de source.
Votre entreprise, comme toutes les autres, a des défauts fonctionnels et systémiques. C’est normal. Vous cherchez à régler les problématiques existantes et c’est tout à votre honneur. Cependant, ne minimisez pas ces soucis lors de la période de recrutement. Les problématiques évoquées se régleront dans le temps, mais pas dans l’immédiat, ce serait trop simple. Parlez-en aux nouveaux talents, sans les effrayer, afin de les prévenir de ce qui les attend. Ne risquez pas de décevoir le nouveau collaborateur qui, au bout de quelques mois, prendra la fuite, parce qu’il n’aura pas été averti du fonctionnement de l’entreprise.
91% des recruteurs s’accordent sur l’intérêt de l’évaluation des soft skills pour l’avenir du recrutement.
Miser sur les soft skills permet d’avoir une idée de la personnalité du nouveau talent et sa correspondance avec vos valeurs et vos pratiques.
L’onboarding est l’étape cruciale pendant laquelle vous accueillez votre nouveau talent. Il est impératif que ce moment soit soigné et permette au nouveau venu de s’acclimater correctement à son équipe et à ses tâches. Un onboarding râté gâte considérablement les chances de réussir son recrutement. Suivez nos conseils pour conserver les talents de l’entreprise !
Il n’est pas rare de voir de nouveaux collaborateurs amenés miraculeusement par l’un des membres de l’équipe de codirection sans passer par le processus normal de recrutement. “Je connais quelqu’un…” : c’est une bonne idée, mais ce dernier talent doit traverser les mêmes épreuves de sélection que les autres candidats. Ce n’est pas parce que l’un des collaborateurs est convaincu de l’habileté de son proche à remplir les tâches demandées que cela va bien se passer. Optez plutôt pour la cooptation !
La cooptation constitue le moyen optimal de réussir ses recrutements. En effet, ce système de recommandation de collaborateurs entre plusieurs entreprises permet de recruter des profils qualifiés, avec un regard objectif sur les compétences et les soft skills de chacun.
Quelques chiffres à propos de la cooptation :
⏳ 80% d’économie de temps constaté sur le processus de recrutement (selon une étude menée par l’APEC)
🤝 10,4 candidats rencontrés suffisent pour aboutir à une embauche contre 100 candidats issus de jobboards selon the Social Referral de Bill Boorman.
💰 Jusqu’à 15K€ économisés grâce à l’utilisation d’un outil de cooptation par rapport à un recrutement classique
🍀 23 fois plus de chances de rester en poste pour un candidat recruté par cooptation au regard d’un recrutement traditionnel.
💡 Pour aller plus loin, téléchargez gratuitement notre Guide de la cooptation 2022.
Bien souvent, lorsqu’une entreprise recherche un nouveau collaborateur, chaque membre (ou du moins certains) y va de sa petite astuce pour dénicher la perle rare. Linkedin, salons, annonces diverses sur plusieurs jobboards…tout y passe et sans concertation. Mises bout à bout, chacune de ces dépenses compte dans l’addition et finit par générer un total important. Mettez en place une stratégie que tous suivront : une personne est en charge et les autres ne font que transmettre l’information, sans prendre d’initiative générant du budget supplémentaire.
Si vous avez déjà une liste de candidats potentiels, n’hésitez pas à l’exploiter. Les intéressés connaissent déjà l’entreprise et votre activité. De plus, ils ont sans doute déjà démontré un intérêt pour le poste à un moment donné. Aussi, il s’agit généralement d’un pari gagnant qui ne génère peu ou pas de dépenses liées au recrutement.