La mobilité interne est un levier de recrutement, de rétention et d’économie efficace au sein d’une entreprise. Surnommée “bifidus” par le groupe Ecomedia, elle comptabilise bien plus d’avantages que d’inconvénients.
Mais comment développer la mobilité interne au sein d’une entreprise ? Comment la mettre en place de manière efficiente et voir ses efforts couronnés de succès ?
Basile vous livre ses 7 conseils pour développer la mobilité interne dans son entreprise.
Où et comment allez-vous diffuser les annonces de recrutement ? Qui va recevoir et étudier
les candidatures ? Allez-vous faire passer un ou plusieurs entretiens ? Autant de questions auxquelles il faut savoir répondre avant de communiquer sur la mobilité interne : si c’est flou pour vous, ce le sera encore plus pour les candidats potentiels et peu s’y risqueront.
Mettez d’abord un plan de contact et de recrutement interne efficace et définissez chaque étape, quitte à les modifier plus tard, selon vos expériences. Communiquez enfin ce plan de recrutement interne à tous vos collaborateurs afin de les informer sur la suite des évènements.
La marque employeur est ce qui définit une entreprise : sa raison d’être, ses grands principes, sa ligne directrice, ses avantages…et donc l’argumentaire qu’elle met en place pour recruter et retenir ses collaborateurs. La mobilité interne doit faire partie intégrante de la marque employeur et elle doit être promue. Vos collaborateurs doivent savoir qu’ils peuvent évoluer en interne sur l’axe vertical comme horizontal afin de se projeter au sein de l’entreprise.
Comment développer la mobilité interne au sein de la marque employeur ?
✔️ en communiquant dès l’arrivée des collaborateurs
✔️ en organisant des réunions d’information
✔️ en proposant des offres d’emploi et d’évolution régulièrement.
On ne le dira jamais assez : la transparence est la garante d’une organisation efficace et saine. Aussi, pour promouvoir la mobilité en interne et faire en sorte que les collaborateurs acceptent de se prêter au jeu, il est indispensable de faire preuve de transparence. Cela tient à plusieurs étapes-clés :
✔️ proposer le poste aux talents qui correspondent, en expliquant pourquoi;
✔️ avertir les potentiels intéressés que le poste est vacant et expliquer aux profils qui ne sont pas retenus la raison de la décision;
✔️ proposer au minimum le même salaire au collaborateur interne qu’à un profil que l’on aurait
recruté en externe (vouloir recruter en interne pour faire des économies sur les salaires est hypocrite et malveillant et les salariés s’en rendront compte
très vite);
✔️ échanger au maximum avec les intéressés : le collaborateur qui vous fait part de son
intérêt se découvre à vous et fait un effort important, rendez-le lui;
✔️ être honnête sur les attendus du poste : ne pas minimiser ni maximiser les besoins par
volonté stratégique.
Développer la mobilité interne est une chouette idée, encore faut-il que les collaborateurs
déjà en poste conviennent aux profils recherchés. Il serait dommage de promouvoir la mobilité interne et de décevoir certains collaborateurs désireux d’évoluer. Aussi, il importe d’analyser les compétences de chacun afin de proposer les opportunités à ceux et celles que l’on estime idéaux pour le poste. Il est donc nécessaire d’analyser régulièrement l’étendue des capacités
des talents en interne pour leur proposer les tâches qui leur conviennent et éviter ainsi toute frustration, déception ou pire, un échec de transition.
“En matière de mobilité interne, la première étape stratégique consiste à procéder à une analyse complète des compétences de votre entreprise afin de proposer les opportunités appropriées aux collaborateurs qualifiés.” source : RedThread Research.
Auparavant, chacun occupait un poste spécifique dans une organisation et les créations de
poste ne faisaient écho qu’à l’expansion numérique de l’entreprise. Désormais, on axe le développement de l’entreprise sur les compétences et les aptitudes et non plus uniquement sur le chiffre d’affaires. Ce qui fait la richesse d’une organisation ne se limite plus à sa capacité de transformation monétaire, mais comprend également les talents humains dont elle dispose.
Il importe alors de faire évoluer ses collaborateurs en compétences pour leur permettre, au bout de plusieurs années, de changer de poste et de maximiser leur potentiel de développement. Développer la mobilité en interne, c’est donner les moyens à ses collaborateurs de pouvoir évoluer grâce à la formation, aux certifications, aux montées en compétences. Outre le développement des savoirs et des compétences, il importe de faire évoluer le poste du collaborateur : ses missions, ses responsabilités, son salaire et l’intitulé de son poste (par exemple, un opérateur n’en est plus un si on lui assigne des tâches à responsabilités élevées).
Vous avez enfin trouvé le collaborateur qui convient au poste vacant ? Quelle bonne nouvelle !
N’oubliez cependant pas de prévoir les implications logistiques de ce chassé-croisé interne. Essayez de remplacer votre collaborateur sur son précédent poste au plus vite et laissez-lui quelques jours pour former le nouveau talent, laissez le temps à la réorganisation de se mettre en place.
Vous pouvez opter pour un onboarding en commun avec le nouveau venu : votre collaborateur peut travailler à mi-temps sur son nouveau poste et à mi-temps sur l’ancien pour former votre nouvelle recrue par exemple.
Bref, ne soyez pas rigide et ancré dans des schémas idéaux : lorsque l’on déménage, certains
cartons ne se défont pas dans l’immédiat, c’est la même chose avec la mobilité interne.
Culture d’entreprise, transparence, analyse des profils et mise en place d’un outil : l’ensemble de ces propositions de valeurs tient dans quelques outils dédiés.
Entièrement digitaux, ces derniers bénéficient d’un algorithme créé pour la mobilité interne.
L’algorithme analyse les profils de chaque collaborateur et “push” des annonces de postes vacants en fonction de chaque résultat et des aspirations du collaborateur.
👉 Le but : recruter le profil interne qui correspond le mieux aux besoins de l’entreprise, tant au niveau des compétences que des soft skills et des envies et aspirations du candidat.
L’outil Basile envoie également régulièrement des outils de documentation aux intéressés afin de répondre aux questions les plus fréquemment posées. Les entreprises peuvent même aller plus loin en proposant des tests en interne.