Vous vous demandez comment déterminer le montant de vos primes de cooptation ? Une des clés pour que votre programme fonctionne réside dans votre stratégie et votre politique de gestion des primes. On vous livre 7 erreurs courantes à éviter !
Avant de vous lancer, vous devez absolument connaître ce qui est pratiqué en matière de cooptation par vos concurrents. Fixer un montant trop bas pour les primes n’est pas motivant et fait perdre tout l’intérêt de votre programme, autant en interne qu’en externe. D’un autre côté, une prime trop élevée peut nuire à votre rentabilité. Un benchmark sectoriel vous permettra de définir une prime qui soit à la fois attractive, juste et réaliste.
Le niveau de responsabilités d’un poste n’est pas forcément le bon critère pour déterminer le montant d’une prime de cooptation. La rareté d’une compétence peut justifier un montant plus élevé. Par exemple, un développeur spécialisé dans un langage de programmation très spécifique peut être plus difficile à recruter qu’un commercial. N’hésitez pas à adapter le montant de vos primes selon la pénurie des profils, et non uniquement selon leur niveau de responsabilités.
Une autre erreur courante consiste à ne pas ajuster le montant des primes en fonction de la durée ou du type de contrat. Offrir la même prime pour le recrutement d’un alternant, d’un CDD de deux mois et d’un CDI n’est ni juste, ni financièrement intéressant pour l'entreprise. Par exemple, si vous versez une prime de 1500€ aux personnes qui vous aident à recruter un alternant, et proposez un montant similaire pour profil d’expert-comptable en CDI, plus recherché et qui restera plusieurs années dans l’entreprise, cela manque de logique. N'hésitez pas à fixer des niveaux de prime selon les types de contrat et les métiers concernés.
Pour animer votre programme de cooptation, pensez à exploiter les périodes de recrutement particulièrement intenses. Par exemple, lancez des challenges de cooptation lors des pics de recrutement, une ou deux fois dans l’année. Sur ces moments stratégiques, pourquoi ne pas doubler le montant des primes ? Résultat : vous stimulez l'engagement de vos collaborateurs et redonnez un coup de boost à vos recrutements et à votre programme.
Un programme figé perd en cohérence au fil du temps. Si vos primes ne sont pas ajustées régulièrement en fonction de l’évolution des besoins de recrutement ou des tendances du marché, elles risquent de devenir obsolètes. Chaque année, vérifiez que le montant de vos primes est toujours cohérent. Dans le cas contraire, faites-les évoluer.
Votre programme de cooptation fait chou blanc ? Penser qu’une simple augmentation du montant de la prime suffira à stimuler l’engagement de vos collaborateurs peut être une erreur. Un bon programme repose aussi sur une bonne stratégie de communication, des règles cohérentes et transparentes, des délais de réponses aux candidats cooptés courts… C’est l’ensemble de ces leviers qui peut impacter l’échec ou la réussite de votre programme.
La réussite d’un programme de cooptation repose sur une stratégie de primes bien pensée, juste et adaptée à vos enjeux de recrutement. Mais ce n’est qu’un levier parmi d’autres pour faire de la cooptation un canal réellement performant. Pour structurer efficacement votre démarche et maximiser vos résultats, il peut être utile de s’appuyer sur une solution dédiée pour animer, piloter et professionnaliser la cooptation au sein de votre organisation. Explorez la solution Basile by hellowork et bénéficiez de conseils concrets pour construire un programme sur-mesure, plus engageant et plus rentable.